Bilan 2011 satisfaisant pour les banques en ligne

En 2011, malgré une situation économique morose et des marchés financiers en berne, les banques en ligne ont continué à progresser. Elles se sont une fois de plus démarquées des établissements bancaires classiques, en proposant des services de qualité, de nombreuses innovations et des tarifs avantageux. Aujourd’hui, elles représentent 3 % du marché global de la banque de détail, contre 2 % en 2010. Une progression positive qui permet aux banques en ligne d’envisager l’avenir avec une certaine sérénité.
Après une année 2011 teintée de morosité économique et de crise financière, on peut considérer que les banques en ligne s’en sont plutôt bien sorties. Comparativement à leurs concurrentes traditionnelles, elles ont su progresser et limiter leurs pertes. Aujourd’hui, elles affichent des résultats positifs et sont assez optimistes sur l’avenir. Ainsi, ING Direct, la plus populaire d’entre elles, revendiquait fièrement, dans une récente conférence de presse, avoir atteint les 820 000 clients et enregistré 40 000 nouvelles ouvertures de comptes en 2011. Boursorama aurait quant à elle gagné 60 000 clients supplémentaires l’an passé. Enfin, Fortuneo affirme pouvoir doubler le nombre de ses clients d’ici à 2015, pour atteindre un portefeuille de 600 000 comptes. Ainsi, les banques en ligne continueraient de séduire les particuliers, de plus en plus exigeants et méfiants vis-à-vis des établissements bancaires classiques. Elles resteraient toutefois privilégiées en tant que « seconde banque ».
En 2011, la réduction des effectifs a permis aux établissements bancaires (traditionnels et virtuels confondus) de maintenir le cap, dans un climat économique et financier morose. Mais cela n’explique pas totalement la progression très positive des banques en ligne, qui représentent aujourd’hui 3 % du marché global de la banque de détail (contre 2 % en 2010). D’autant qu’elles ont mieux tiré leur épingle du jeu que leurs concurrentes classiques. Comment alors expliquer ce phénomène ? Il semblerait que depuis leur lancement, les banques en ligne aient trouvé les clés du succès et que la situation économique et financière actuelle n’aient fait que renforcer et mettre en avant leurs atouts. En proposant des tarifs clairs et avantageux, une flexibilité et une écoute à toute épreuve, et de nombreuses innovations (applications pour téléphone, communications par webcam, outils de gestion, chaîne bancaire…), les établissements virtuels ont su véritablement faire la différence.
Si autrefois, les banques en ligne pouvaient souffrir d’un manque de crédibilité, après plusieurs années d’existence émaillées de réussites, elles ont su gagner la confiance des Français. C’est donc naturellement que ces derniers se sont tournés vers elles en temps de crise. L’année 2012 démarre donc positivement pour les établissements bancaires virtuels, qui devront toutefois poursuivre leurs efforts pour maintenir leur progression.
Rébecca Lazzerini.
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